Assis dans une clairière, je pleurais un lutin mort, il ya 3 jours.
« Mais c’est moi, pourtant, qui gît là », me disais ce petit être, de tout son silence.
Je le contemplais pantois, chétif à souhait devant tant d’imperfections en un seul instant.
Impuissant, idiot, interdit.
« Pourquoi avait-il voulu mourir à cet instant ?
Mais pourquoi avait-il voulu mourir ?
Mais pourquoi le regardais-je, sans bouger ?
Mais qu’est-ce que je foutais, là ? …»
Alors une voix m’interrompit dans mon soliloque.
« Les incompréhensions jonchent le sol à la faveur des jours.
Parfois comme des pépites, parfois. »
Puis le vent se tût.
Seul un doux sifflement parvenait alors encore à mon âme.
Il ne me resta plus qu’à l’écouter, et à chanter sur ces airs de folie ce qu’il me restait de souffle au cœur.
mardi 23 mars 2010
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Je ne sais pas si ces mots ont du sens.
RépondreSupprimerIls sortent maladroitement de moi, c'est tout.
J'adore!!!!tout simplement, je ne sais si ça a du sens mais pour moi ça en a! :-)
RépondreSupprimerMerci très sincèrement!
RépondreSupprimerTon message me fait le plus grand bien en cette période troublée.
C'est très joliment écrit, plein d'émotions "souterraines"...Si ça te dit un jour tu pourras faire un tour sur mon blog, mariacorail.canalblog.com
RépondreSupprimerA bientot
;-)