"Il faut avoir encore quelques chaos en soi pour enfanter une étoile qui danse." F. Nietzsche


mardi 23 mars 2010

Assis dans une clairière

Assis dans une clairière, je pleurais un lutin mort, il ya 3 jours.

« Mais c’est moi, pourtant, qui gît là », me disais ce petit être, de tout son silence.

Je le contemplais pantois, chétif à souhait devant tant d’imperfections en un seul instant.
Impuissant, idiot, interdit.

« Pourquoi avait-il voulu mourir à cet instant ?
Mais pourquoi avait-il voulu mourir ?
Mais pourquoi le regardais-je, sans bouger ?
Mais qu’est-ce que je foutais, là ? …»

Alors une voix m’interrompit dans mon soliloque.
« Les incompréhensions jonchent le sol à la faveur des jours.
Parfois comme des pépites, parfois. »
Puis le vent se tût.

Seul un doux sifflement parvenait alors encore à mon âme.
Il ne me resta plus qu’à l’écouter, et à chanter sur ces airs de folie ce qu’il me restait de souffle au cœur.

4 commentaires:

  1. Je ne sais pas si ces mots ont du sens.
    Ils sortent maladroitement de moi, c'est tout.

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  2. J'adore!!!!tout simplement, je ne sais si ça a du sens mais pour moi ça en a! :-)

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  3. Merci très sincèrement!
    Ton message me fait le plus grand bien en cette période troublée.

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  4. C'est très joliment écrit, plein d'émotions "souterraines"...Si ça te dit un jour tu pourras faire un tour sur mon blog, mariacorail.canalblog.com

    A bientot
    ;-)

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